jeudi 26 juin 2014

Rituel de Soltice suite


C'est fou, presque chaque fois que je propose un rituel en famille le scénario est le même !
Riviera grogne, rouspète, refuse, revendique... puis abdique.
Karibou, lui, toujours prêt à explorer et à se laisser couler dans quelque chose de nouveau, embarque de mon gré, curieux de voir où cela va le mener...
Samuel... fait la part des choses ! Il aurait une grande préférence pour méditer au pied de son palmier plutôt que de se risquer à dévoiler
quelques-uns de ses secrets ou parler de spiritualité ! Mais comme ''c'est important pour maman'', et que le rôle de rouspéteuse est déjà pris, il s'y plie.
Petit Caillou, lui, jusqu'à maintenant ne se manifestait pas trop ... tant qu'il y avait un sein pas trop loin !
Quant au reste de la famille, grand-parents, frère, belle-soeur, cousines ils se prêtent à l'exercice sans que je sache si cela leur fait plaisir ou si c'est à moi qu'ils dédient se plaisir !

Ainsi chaque fois, je peine un peu à regrouper mon petit monde dispersé, autour de notre feu sacré.
Et pourtant ...
Pourtant après un court instant, voilà que chacun a les deux pieds dans sa vision, son cœur dans son souhait, la main tendue vers son prochain  et ses émotions en guise de partition, de liaison.
Ainsi finalement les crayons ont manqué, tant chacun avait à énumérer sur son petit bout de papier...
Et c'est ce qui m'a touché... le fait de se laisser aller, de se connecter, d'oser, de nommer, de risquer, d'avouer, d'espérer...
- Je souhaite un cheval
- Je souhaite que l'on arrête de se chicaner
- Je souhaite que papa arrête de fumer
- Je souhaite avoir des pensées qui me font du bien
- Je souhaite aller en France voir Grand-père
- Je souhaite la paix dans le monde
- Je souhaite que ma sœur soit plus de bonne humeur

Finalement chacun s'est prêté à l'exercice avec beaucoup de simplicité, de complicité, d'émotion et de dévotion.
Puis les enfants ont bien aimé représenter chacun une direction, avec leur petite bougie dans un lampion.
Et quelle impatience de jeter dans le feu, ces billets parsemés de souhaits !!!
Pour finir les chants, les rires, le bruits, les cris pour remercier, célébrer, se faire entendre, surprendre et aussi répandre un peu de ce qui nous a animé, lié, fait nous aimer... avant d'aller manger tous ensemble et de poursuivre la veillée en beauté sous un ciel étoilé !

Et cette fois, même petit Caillou avait dessiné sur son papier, impatient de le voir brûler.
Je n'ai aucune idée de ce que ses gribouillis signifiaient, mais il les a fait... comme les plus grands, adhérant à son clan.

mardi 24 juin 2014

Solstice d'été

Lorsque nous étions enfants, avec mon frère, la St-Jean était une immense fête !
Les adultes allumaient un feu de joie gigantesque, les plus jeunes faisaient sauter des pétards à mèches et les encore plus jeunes (nous) partions à la recherche de vers luisants afin de les enfermer dans un bocal et d'avoir notre propre lumière ! C'était la fête, l'été, les amis, la chaleur, la légèreté, l'insouciance et aussi le rappel des ancêtres; ceux qui avant nous avaient célébrés le soleil et le jour le plus long de l'année. 

Cette année, il n'y aura pas de pétards à mèches (Je suis bien trop téteuse pour permettre ça à mes enfants... quoi que mon frère lui aura peut-être apporté des feux d'artifices !) et pas de vers luisants non plus, puisqu'ils n'existent pas dans le contrée où nous habitons. Par contre nous aurons des petites mouches noires en masse ... et un rituel !

Le Solstice d’Été est le moment où le Soleil exerce son pouvoir maximum. C’est la période pour célébrer la joie, la chaleur et les rires de l’été. Le début de l’été représente une période pour la purification, le renouveau pour soi-même, un moment pour se libérer de la tristesse, des peurs et des peines dans votre vie. C’est le moment de la purification, pour se débarrasser de tout ce qui est négatif et pour faire appel à la grandeur du Soleil afin de manifester notre propre pouvoir. C'est aussi l'occasion de remercier pour tout ce qui s’est manifesté dans notre vie. C’est un moment pour danser, chanter et faire le plein d’amour.

Pour réaliser le rituel vous aurez besoin de papier et de crayon, de 4 bougies et d'un feu !
Si le coeur vous en dit, avant le rituel, vous pouvez commencer par vous purifier avec de la sauge, une douche consciente ou même un petit ménage d'un endroit précis !
Ensuite essayez de respirer, de chanter, de danser, pour vous connecter à vous, à la Terre, à l'univers.
Puis allumez vos bougies que vous placerez autour de votre feu, à l'endroit des quatre points cardinaux.
Ensuite faites une liste des choses que vous voulez renouveler, voir réaliser, améliorer ou abandonner dans votre vie et jetez là dans le feu !
Lorsque tout le monde a fini on peut chanter, danser, rire, crier, faire de la musique, courir partout pour faire entendre notre joie et laisser partir ce qui nous gêne, tout en permettant aux esprits plus grands que nous de nous trouver pour nous supporter dans ce renouveau.
Avant de partir n'oubliez pas de dire Merci, à vous, vos invités, la vie, la Terre, le Soleil !

Il y a de bonnes chances pour que vous lisiez ce billet ''trop tard'' mais il n'est jamais trop tard pour célébrer le Soleil et la lumière qui nous anime.

Bon été !!!



dimanche 15 juin 2014

Créer des liens



Afin de faire suite au billet précédent, au sujet du maternage et de l'attachement voici un livre que je vous conseille vivement.  D'autant que s'il traite en partie d'adoption cela pourrait faire sens pour tout type de relation parent-enfant, bref un livre pour tous les papas et les mamans !!! Il m’a profondément émue, touchée et aidée. Ce que j’ai apprécié le plus c’est l’espoir. En lisant ce livre on a l’impression que tout est possible, que rien n’est perdu… aucune citation d’étude ni statistique, seulement la confiance en le fait que la création d’un lien puisse se tisser. Ce fut un immense soulagement… quelqu’un d’autre que nous y croyait. L’occasion d’une sérénité retrouvée pour quelques jours du moins ! J’ai également beaucoup apprécié l’absence de jugement et de culpabilité; à savoir que nous sommes des êtres en croissance, en cheminement et qu’il a pu nous arriver de faire des erreurs, que l’on puisse à présent souhaiter s’y prendre d’une nouvelle façon… apprendre à parler un nouveau langage.
Bien entendu, le résumé est celui de ce qui m’a le plus touché. D’autres personnes y trouveraient d’autres trésors ! Néanmoins voici les grandes lignes accrochées sur notre frigo. En souhaitant qu’elles pourront vous aider vous aussi et vous permettre de retrouver un peu de confiance, de sérénité et de bienveillance.
Sincèrement,

Créer des liens, Adoption et maternage
Cécile Flé, Edition Instant présent


Parfois dans la vie,
les circonstances font que l’on arrive pas à dire avec des mots,
les circonstances font que l’on a pas eu le temps de dire au revoir, merci ou de s’expliquer,
les circonstances de notre naissance, de notre quotidien, de notre vie font peur, des fois même peur de mourir,

Des émotions à vif,

les cris, les larmes, les colères sont des cris d’alarmes pour dire nos souffrances
.
Les enfants sont des experts pour faire sortir leurs souffrances, mais aussi celles de leurs parents, comme ça ils peuvent mieux prendre soin d’eux par la suite.
S’il nous est difficile de répondre avec empathie à l’insolence de notre enfant, notre enfant agira de cette façon chaque fois qu’il aura besoin d’être entendu.
Notre issue pour parvenir à aider notre enfant à trouver d’autres mots pour exprimer ce qui le tourmente est de ne plus être agacée par l’insolence et entendre d’une oreille bienveillante, les mots qu’elles cachent. Ceci implique de comprendre pourquoi nous sommes agacés.

Lors des crises;

Est-ce que tu te sens en sécurité avec nous ?
As-tu peur d’être abandonnée encore ?
As-tu d’autres peurs?

Le sentiment de sécurité
Donner un sentiment de sécurité à notre enfant, c’est lui montrer à chaque instant notre amour inconditionnel, quel que soit son comportement.
Nous allons porter notre enfant psychologiquement sous un parapluie de bienveillance et d’amour, pour guérir ses blessures.

L’amour inconditionnel

c’est entendre avec bienveillance les manifestations qui nous semble difficiles (cris, pleurs, colères),
c’est accepter son enfant dans son entier malgré un quotidien houleux,
ne pas se sentir heurté par son comportement, mais en empathie avec sa souffrance,
c’est avoir des réponses chaleureuses, AIMER.
L’amour inconditionnel peut s’avérer difficile lorsque nous avons-nous-même des blessures, peurs, inquiétudes qui voilent notre amour et nous démunissent de notre empathie … parce qu’il est difficile de donner ce que l’on n’a pas reçu.
Écouter les émotions d’un enfant, c’est tout d’abord reconnaitre qu’il vit un moment difficile.
On peut l’aider à trouver ses propres solutions

*Les enfants dits manipulateurs sont d’anciens bébés dont les pleurs n’ont pas été entendus et qui font tout pour réussir à se faire entendre et vivre !

Mieux comprendre pourquoi notre enfant ne coopère pas;
U
ne blessure profonde s’est peut-être réveillée… comme un volcan qui s’éveille

Les conflits versus le lâcher prise

S’attarder à les résoudre ensemble va nous aider à ne pas entrer dans une spirale de tension.
Revisiter nos exigences, peut amener beaucoup de bonheur de notre relation avec nos enfants (D’où viennent nos exigences, pourquoi leur imposons-nous telle limite?)
Lâcher prise c’est se questionner sur nos exigences et leur bienfondé… celles qui nous tiennent à cœur et celles avec lesquelles nous ne nous sentons pas cohérents.
Souvent en lâchant prise, la relation s’apaise et nous observons plus de coopération, plus de communication, moins de stress et de contestation.

Accompagner dans la confiance
Un enfant qui va mal peut ne pas avoir envie d’apprendre, avoir peur de se retrouver en situation d’échec, avoir perdu confiance en ses capacités

Les peurs

La peur inhibe, induit des comportements qui ne nous appartiennent pas, ne nous permet pas d’exister, d’être soi.
Chaque soir on peut prendre un temps pour raconter notre pire moment et le meilleur aussi.

Les colères

Lors d’une colère l’enfant est HORS de lui, nous allons donc l’aider à se retrouver, en le contenant avec nos bras, lui parlant doucement ou lui permettant simplement de s’isoler.
Plus tard, nous pouvons demander à notre enfant de nous aider à trouver des solutions.

Notre détermination bienveillante

L’enfant a besoin de nous sentir sûr de nous afin de se sentir en sécurité.
Il a besoin de savoir qui nous sommes, de nous entendre le lui dire. (Comme parent est ce que je sais qui je suis sans mes peurs, besoins de reconnaissance, entraves ancestrales, jugement potentiel… qui sommes-nous vraiment)

Le portage psychologique

De la même façon que nous avons porté nos tout petits dans nos bras ou en écharpe, l’enfant a besoin d’être porté psychologiquement, soutenu d’un regard bienveillant (on peut entendre ce qu’il redoute sans qu’il puisse l’exprimer lui-même, l’aider à formuler son ressenti, le soutenir de notre amour, l’accepter tel qu’il est)

Notre sentiment d’échec ou d’impuissance

Le plus grand des remèdes est certainement de GARDER CON FIANCE en notre capacité à tisser ce lien entre notre enfant et nous, à le soutenir dans ses souffrances et à l’amener vers une vie plus sereine et épanouie.
Ne pas attendre de résultats immédiats, mais prendre chaque jour un temps pour insuffler plus de sérénité dans notre relation.
Parce que lorsque nous perdons pied, notre enfant se noie.

Il est donc important d’être bien entourés et de ne pas se laisser vaciller par les commentaires de nos proches… et de garder à l’esprit qu’il est très difficile de donner ce que l’on n’a pas reçu, c’est un comme apprendre à parler une nouvelle langue. Il faut donc se donner du temps

Le réservoir affectif

Lorsqu’il est plein nous sommes en pleine forme, notre patience a peu de limites et nous sommes souriants, remplis d’énergie, capables d’accepter les contrariétés.
Lorsqu’il est vide, nous voilà incapable de réagir avec justesse, agacé par tout, irrité à la moindre difficulté. Pour remplir notre réservoir on peut se faire des câlins, des bisous, se promener, offrir des mots doux, des massages, des bains moussants, des attentions délicates, des jeux, batailles de polochon, etc.
Un réservoir affectif percé par des blessures aura plus de difficultés à se remplir… il faudra remplir encore et encore.
Pistes à explorer
La kinésiologie (brain gym), microkinésiologie, l’EMDR, les fleurs de bach, l’Homéopathie sont autant d’avenues à explorer tant pour nous soutenir que nous accompagner dans certaines résolutions.

Demander pardon

En cheminant dans nos aventures de parents ont peut être pris de regrets et de culpabilité devant certaines de nos réactions antérieures, erreurs et ainsi de suite. On peut alors demander pardon, écouter l’enfant dans sa colère et ses peurs, accepter ce qu’il aura à dire plutôt que de le nier, reconnaître que nous avons peut être fait fausse route et lui expliquer ce que nous souhaitons pour l’avenir.
En étant authentique avec nos enfants on leur montre que nous sommes humains et que nous avons droit à l’erreur. On cultive la confiance et l’acceptation.

‘’Nos enfants ne sont pas avec nous par hasard, ils sont venus nous rencontrer, et nous sommes avec eux pour les accompagner sur ce chemin qui s’ouvre devant nous, chemin qui peut être compliqué, laborieux, mais parsemé de richesses’’.



mardi 10 juin 2014

Maternage



Hier nous sommes allés à une conférence sur l’attachement… je craignais que l’on y perde notre temps, mais j’avais besoin d’en avoir le cœur net, pour toutes les fois où je l’ai eu en miettes ! Ainsi on a fait fi du beau soleil enfin levé et nous sommes allés nous encabaner dans un local ou l’on distribuait de l’air conditionné, à défaut de réussir à respirer. Heureusement, les deux grands, étaient chez leurs cousins pour fêter la fête des voisins ! Nous avions juste petit Caillou avec nous.

J’ai souffert, de voir toutes ces pères et mères amères et pourtant assis, maquillées, embijoutées, prêtes à rigoler comme si de rien n’était. Je suis toujours estomaquée de voir à quel point la vie continue, même quand tout est perdu. J’ai souffert aussi du peu de contenu, du déjà vu, déjà su, déjà entendu…  convenu. J’ai rué dans les brancards, lorsqu’on nous a présenté les causes d’un attachement difficile et qu’au milieu des abus, négligences, ruptures à répétition, milieu avec dysfonction, se trouvait également excès de maternage en bas âge. Et voilà que l’on se met à nous expliquer, que c’est la réalité, le fait de mamans angoissées, qui souvent vont favoriser un allaitement prolongé et faire de leurs enfants des petits êtres refermés, inquiets, indifférents ou hésitant à aller de l’avant. Et c’est lorsqu’ils arrivent en garderie ou en maternelle, que l’on s’aperçoit de l’urgence d’une mise en tutelle.  Et qu’est-ce que je faisais pendant ce temps, forcément j’allaitais mon bambin de trois ans !!!

Materner, veut dire agir comme une mère. Le maternage quant à lui est une façon de s’occuper de son bébé ou de son enfant, selon un principe de continuum, qui peut impliquer le portage, le co-dodo et l’allaitement mais surtout la bienveillance, la possibilité et la disponibilité de suivre le rythme de l’enfant.  Ainsi une mère qui retient son enfant auprès d’elle, en le contrôlant, afin de mieux gérer son anxiété, son insécurité ou sa peur d’en être séparée n’a rien à voir avec le fait de materner. Il s’agit d’une forme de maladie, de gros soucis, pour lequel elle aura besoin d’être écoutée, outillée afin de moins angoisser, de se réaliser et de laisser ses enfants s’envoler. Pourtant un médecin quelque part à osé et posé un diagnostic pathétique, plein de stéréotypes; un gros mélange de méconnaissance, de jugement envers les mamans, une condamnation plutôt qu’un peu de compassion. Alors qu’un discours maternant réussit à émerger depuis quelques années, on lui coupe l’herbe sous le pied !!! Alors que dorénavant les mères sont sorties des foyers, sont hautement scolarisées, travaillent en plus de s’occuper des enfants elles sont toujours les premières au banc des accusées; névrosées, dépressives, anxieuses, douteuses. Je ne me savais pas une tendance sexiste, mais là je fulmine. Ça va faire de passer pour des névrosées, après tous les combats que nos mères et grands-mères ont menés.

Dans la litanie des infamies il y a aussi le fait que la plupart des parents présents ont mentionné ce que l’école leur faisait endurer, mais tous leurs enfants continuent d’y aller. S’ajoutent à cela des chercheurs et la dernière trouvaille de l’heure. En effet à Ste-Justine une étude tend à démontrer que des sévices à répétition vont aller jusqu’à transformer l’ADN, induisant alors la possibilité de troubles transgénérationnels. Tant mieux si c’est prouvé, ça permettra peut-être d’avancer, parce qu’en même temps, dans d’autres établissements, des gens outillés, éveillés, s’impliquent et s’appliquent à faire des constellations familiales, du EMDR, de la kinésiologie ou de l’art thérapie, pour débloquer, délier, dénouer des héritages familiaux pas très beaux. Ainsi d’un côté on a la preuve, la vraie vérité scientifique, observée, validée, confirmée. De l’autre on a des praticiens aguerris, disposant d’outils. Serait-ce trop demander de faire des passerelles, de faire en sorte de défricher de nouveaux chemins afin d’assurer enfin à chacun de meilleurs lendemains. Mais non la couverte ne semble pas trouver de milieu et pendant que l’on s’écharpe, c’est toute une génération que l’on échappe. Un dialogue de sourds, dépourvu d’amour.
On retire des enfants à leurs parents, on remplit des dossiers pour mieux les médicamenter, on cumule les difficultés bien cernées même si on n’a pas de services à proposer. Et surtout, surtout, on s‘applique à pratiquer un chemin bétonné, balisé, même si on le sait imparfait voire impossible à utiliser. Tous les parents présents ont mentionné ce que l’école leur faisait endurer, mais tous leurs enfants continuent d’y aller.

J’ai réalisé à quel point notre vision est transformée du fait du chemin que nous avons choisi d’emprunter. Ainsi pour notre tribu, tellement de choses ne font plus sens en raison de leur incohérence, de la possibilité de les rejeter, du fait de pouvoir choisir plutôt que de se faire dicter la direction appropriée. Je ne nous pense ni meilleurs ni supérieurs, mais plutôt privilégiés de ce chemin dévoilé. Une odyssée que j’aimerai partagée, libérée et non réservée à quelques initiés.  
Je suis rentrée chez moi à moitié bouleversée et en même temps soulagée. Bouleversée de tous ces propos rapportés, de penser à ma fille si on en avait fait sa réalité et soulagée que tout ça ne soit pas la voie que nous avons choisi de fréquenter. Notre chemin n’est pas facile, caillouteux, graboteux, tortueux, venimeux, mais aussi lumineux, doucereux et même heureux. Mais surtout il est libéré, de ce que l’on aurait pu nous imposer.

lundi 2 juin 2014

Une naissance heureuse jour 3


Notre petit âne à maintenant 3 jours.
Et même si nous avons tout fait pour les laisser le plus tranquilles possible, il a fallu retravailler un petit peu les enclos, afin de s'assurer que le petit ne se coince pas dans une barrière ou un grillage... force est de constater que la bergerie est comme la maisonnée, quelque peu embourbée, encombrée, pas toujours bien rangée, pleine de petits soucis et pourtant remplie de Vie !!! Nous avons également commandé des grains mélassés avec minéraux, pour assurer une bonne lactation. Et dans quelques jours l'herbe aura suffisamment poussée, pour que nous puissions les transférer dans le champs. Et là le bonheur sera dans le pré !!!

En attendant, Framboise nous laisse de nouveau l'approcher et se pointe à la clôture lorsqu'elle nous voit. Par contre pas question de toucher à son petit! Néanmoins à force d observation nous avons réussi à voir que c'était un petit mâle :)
Avant hier soir lorsque nous sommes rentrés à la maison il pleuvait. Et bien elle avait rentré son petit à l'abri dans la grange. Ils étaient couchés l'un contre l'autre dans la paille fraîche! Et se soir la lune brille alors les revoilà dans le petit coin sous les arbres où elle a mis bas.
Je crois que nous ne sommes pas encore tout à fait accoutumés à cette nouvelle présence  et chacun à notre façon veillons ce petit miracle! Le bord de la clôture est souvent garnis d'une ribambelle d'enfants et de plus grands venus admirer, observer, s'assurer que la vie suit son cours.